Un parrain de la mafia chinoise a remplacé le coeur de Chev Chelios par une prothèse qu'il doit régulièrement stimuler en s'envoyant des décharges électriques. (Allo Ciné)
Tout d'abord, je pense qu'il est nécessaire de voir Crank – Hyper tension en premier avant de voir Crank – Hight Voltage ! Rien que le générique et le début du film sont en fait la fin du premier. « Hight Voltage » est truffé de flashback de « Hyper Tension ». Bref, il serait bon de voir le premier, pour une meilleur compréhension du deuxième. Ça va tout le monde suit? ^^
Bon, après cette parenthèse, parlons du long métrage « Crank – Hight Voltage » en lui-même. Bah c'est pareil que le premier sauf que dans le deuxième il n'y a plus l'effet de surprise par rapport à la réalisation, donc la tension retombe un peu.
Pour la forme: dans les deux métrages on retrouve les mêmes recettes tape à l'œil dans la réalisation: tachycardie ou bradycardie de certaines séquences, des incrustations de commentaires et autres incrustations typographiques, mouvements de caméra à outrance qui peuvent à la longue donner la nausée...Bref beaucoup d'effets visuels qui rendent le packaging plutôt agréable à regarder. Mais toutes ces fioritures visuelles sont là pour mettre en valeur la thématique du film qui lui donne un côté organique, donc fait de façon plutôt intelligente.
Sans parler de la BO, toute aussi speed mais en parfaite adéquation avec les images!
B.O composée par le fou furieux Mike Patton (Mr Bungle, Fantômas, Lovage, Tomahawk, Faith no More...) Inutile de dire que la Patton touch' est facilement reconnaissable! Maintenant était ce vraiment nécessaire au film, je ne pense pas mais Patton a du se faire plaisir :)
Pour le fond: c'est une recette classique: du cul, des histoires de gangs, des cascades, des explosions, du sang, des armes et tout le tintouin!
Mais c'est surtout l'histoire d'un mec qui n'a pas de chance, à qui il arrive que des trucs débiles à son cœur, anatomiquement parlant! De ces mésaventures va en découler une multitude de situations plus connes les unes que les autres pour notre pauvre héros mourant.
Alors finalement quel est l'intérêt de ce film...Il n'y en a aucun si ce n'est que le tout est filmé avec dérision, humour...
Donc, oui la réalisation est tape à l'œil, oui la recette est classique mais quand on sait que tout ceci est fait sans se prendre au sérieux, alors cela devient intéressant :) Mais pas de quoi en faire une attaque non plus!
Le problème avec les suites et autres "le retour/le détour/au commencement" c'est la recette. Elle fait parfois ses preuves pour le premier volet mais dés qu'il y a un second service l'effet de surprise est souvent nul. Pour cette deuxième partie de Crank (ou Hyper Tension, au choix) le soucis pourrait justement être cette fameuse recette en question: effets visuels similaires (un tantinet "améliorés"), un scénario du type "vengeance à tout prix" qui ne change quasiment pas, etc...
Mais pourquoi s'en plaindre quand ça fonctionne à savoir: on rigole, on sursaute, on s'étonne. Certes il est possible qu'au bout de quatre épisode cela devienne immangeable mais si le second marche pourquoi s'en priver et faire, de ce fait, la fine bouche ?
Notons qu'il n'est pas indispensable d'avoir vu Crank 1 pour apprécier High Voltage mais je prends le parti de conseiller de voir les deux (à la suite c'est excellent), et dans l'ordre si possible (...).
En fait il n'y a pas grand chose à dire pour ce High Voltage, c'est le genre de film devant lequel on bloque...ou pas, point. C'est le festival du "grand n'importe quoi", une sorte d'anti blockbuster (on peut tomber dedans si troisième volet il y a).
Si tout comme votre serviteur vous êtes fan de Kitano et autres réalisateurs contemplatifs ce film est pour vous (si si), ça sera la pause entre deux mélodrames en slow motion, le petit coup de pouce qui aidera à enchainer Sonatine et Dolls (par exemple).
Un seul mot (environ), faites vous plaisir et laissez tomber les codes à la con, enfilez votre plus beau slip, jonchez le sol de pop corn, montez le son (à 11 donc, pour les connaisseurs), Mike Patton est à la baguette !!
Tout d'abord, je pense qu'il est nécessaire de voir Crank – Hyper tension en premier avant de voir Crank – Hight Voltage ! Rien que le générique et le début du film sont en fait la fin du premier. « Hight Voltage » est truffé de flashback de « Hyper Tension ». Bref, il serait bon de voir le premier, pour une meilleur compréhension du deuxième. Ça va tout le monde suit? ^^
Bon, après cette parenthèse, parlons du long métrage « Crank – Hight Voltage » en lui-même. Bah c'est pareil que le premier sauf que dans le deuxième il n'y a plus l'effet de surprise par rapport à la réalisation, donc la tension retombe un peu.
Pour la forme: dans les deux métrages on retrouve les mêmes recettes tape à l'œil dans la réalisation: tachycardie ou bradycardie de certaines séquences, des incrustations de commentaires et autres incrustations typographiques, mouvements de caméra à outrance qui peuvent à la longue donner la nausée...Bref beaucoup d'effets visuels qui rendent le packaging plutôt agréable à regarder. Mais toutes ces fioritures visuelles sont là pour mettre en valeur la thématique du film qui lui donne un côté organique, donc fait de façon plutôt intelligente.
Sans parler de la BO, toute aussi speed mais en parfaite adéquation avec les images!
B.O composée par le fou furieux Mike Patton (Mr Bungle, Fantômas, Lovage, Tomahawk, Faith no More...) Inutile de dire que la Patton touch' est facilement reconnaissable! Maintenant était ce vraiment nécessaire au film, je ne pense pas mais Patton a du se faire plaisir :)
Pour le fond: c'est une recette classique: du cul, des histoires de gangs, des cascades, des explosions, du sang, des armes et tout le tintouin!
Mais c'est surtout l'histoire d'un mec qui n'a pas de chance, à qui il arrive que des trucs débiles à son cœur, anatomiquement parlant! De ces mésaventures va en découler une multitude de situations plus connes les unes que les autres pour notre pauvre héros mourant.
Alors finalement quel est l'intérêt de ce film...Il n'y en a aucun si ce n'est que le tout est filmé avec dérision, humour...
Donc, oui la réalisation est tape à l'œil, oui la recette est classique mais quand on sait que tout ceci est fait sans se prendre au sérieux, alors cela devient intéressant :) Mais pas de quoi en faire une attaque non plus!
Le problème avec les suites et autres "le retour/le détour/au commencement" c'est la recette. Elle fait parfois ses preuves pour le premier volet mais dés qu'il y a un second service l'effet de surprise est souvent nul. Pour cette deuxième partie de Crank (ou Hyper Tension, au choix) le soucis pourrait justement être cette fameuse recette en question: effets visuels similaires (un tantinet "améliorés"), un scénario du type "vengeance à tout prix" qui ne change quasiment pas, etc...
Mais pourquoi s'en plaindre quand ça fonctionne à savoir: on rigole, on sursaute, on s'étonne. Certes il est possible qu'au bout de quatre épisode cela devienne immangeable mais si le second marche pourquoi s'en priver et faire, de ce fait, la fine bouche ?
Notons qu'il n'est pas indispensable d'avoir vu Crank 1 pour apprécier High Voltage mais je prends le parti de conseiller de voir les deux (à la suite c'est excellent), et dans l'ordre si possible (...).
En fait il n'y a pas grand chose à dire pour ce High Voltage, c'est le genre de film devant lequel on bloque...ou pas, point. C'est le festival du "grand n'importe quoi", une sorte d'anti blockbuster (on peut tomber dedans si troisième volet il y a).
Si tout comme votre serviteur vous êtes fan de Kitano et autres réalisateurs contemplatifs ce film est pour vous (si si), ça sera la pause entre deux mélodrames en slow motion, le petit coup de pouce qui aidera à enchainer Sonatine et Dolls (par exemple).
Un seul mot (environ), faites vous plaisir et laissez tomber les codes à la con, enfilez votre plus beau slip, jonchez le sol de pop corn, montez le son (à 11 donc, pour les connaisseurs), Mike Patton est à la baguette !!
3 commentaires:
"enfilez votre plus beau slip, jonchez le sol de pop corn"
c'est la différence avec "Le gros dégueulasse" de Reiser qui lui pour assaisonner ses frites les met dans son slip-kangourou...
voilà, encore un comm' très utile...
Ah si c'est très utile comme intervention, je cherchais de quoi donner un peu plus de saveur aux frites ED :D
Dom
ps: fais toi les deux films ça va te détendre !!
Si vous voulez voir ce film sur grand écran, oubliez, il est prévu en sortie direct-to-dvd pour octobre: http://www.cinema-france.com/news8809_hyper-tension-2-ne-passe-pas-par-la-case-cine-en-france.html
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