jeudi 30 avril 2009

Neil Young Fork In The Road 2009




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Dernier album en date de papy Young (64 ans cette année), Fork in the road est non sans rappelé le fougueux Ragged Glory sortit en 1990. Très bien accueilli aux U.S.A. qu'en est-il par chez nous ?



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Pas le temps d'écouter, juste survolé et très vite blasée!

Pour moi Neil Young n'aura jamais été aussi bon qu'avec Crosby, Stills, Nash & Young (donc), avec ce formidable album So Far.

Voilà, à part ça, j'ai rien d'autre à ajouter :)


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copyright photo D.R.



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Je ne suis pas un fan absolu de Neil Young mais j'avais découvert son génie en écoutant la bande originale de l'excellent Dead Man, ce qui m'a conduit à découvrir Harvest et son célèbre Old Man, des titres qui me filent la chair de poule et me donnent envie de prendre un sac à dos pour partir à pieds jusqu'en Australie (bon, c'est vrai que c'est pas gagné).


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copyright photo D.R.


Que penser de Fork in the road ? Hé bien sans être un mauvais album, il ne s'agit pas à mon humble avis d'une œuvre majeure parce - je sais, c'est complètement subjectif - Neil Young, pour moi, c'est la country, l'invitation au voyage, l'Amérique profonde dans laquelle on joue au banjo avec des bretelles dans une campagne à la O Brother... (même si Young est canadien et qu'il n'a pas toujours été apprécié dans le sud !).

Et le tout est orienté trop "rock" à mon goût à l'exception notable du magnifique light a candle qui m'a donné, je dois l'avouer, des frissons.

Je vous laisse, je m'en vais prendre le premier avion pour l'Alabama ...



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Une chose est sûre, le Loner est prolifique. Les 60 ans sont passés, mais le guitariste ayant influencé une flopée de rockeurs (au hasard PEARL JAM) est toujours là, nous livrant ses albums avec une précision métronomique.

Obama élu à la tête de son pays, Neil Young pouvait peut-être s'assagir et couler des jours heureux dans sa ferme, roulant dans son tracteur alimenté à l'huile de colza. Sauf que la récente crise économique a plus que jamais fait poindre la problématique énergétique dans l'industrie de l'automobile. Young s'en fiche : il a installé un moteur électrique dans sa vieille Lincorn de 1959 et nous balance un album mi-figue mi-raisin sur le sujet, entre nostalgie de l'ancien temps et critique sociale.



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copyright photo D.R.


Fork in the Road possède une pochette assez moche, dans le genre webcam farmer. Pour ce qui est du contenu, il n'y a pas de quoi révolutionner une discographie déjà bien fournie : on peut néanmoins apprécier les chœurs de Fuel Line, le riff de Just singing a Song et la ballade Light a Candle, même si d'autres titres sont plus poussifs (l'introductive When Worlds collide), mais on sait bien que Young, c'est comme le diesel : il a du mal à démarrer, mais une fois lancé, on ne peut plus l'arrêter. 3,5/5


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copyright photo D.R.



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A croire que ça ne va pas être l'année des grands albums pour certains fans. Entre PJ Harvey qui vient de lâcher la plus mauvaise galette de ces dernières années (à son corps défendant White Chalk avait mis la barre très haut) et l'ami Young qui sort ce truc indigeste. Quelle déception.

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copyright photo D.R.

Fork in the Road est un peu (à mon humble avis de fan pur et dur) le Gran Torino de Neil Young: un truc fait avec le cœur et tout ce qu'il faut (discours de fond pas inintéressant) mais sans consistance aucune.

Que ce passe t-il ? Sont-ce mes oreilles qui deviennent difficiles ? Pas une seule fois je n'ai eu ce petit frisson qui chatouille la nuque, pourtant j'adore le son dégueulasse de cette Les Paul qui n'en finit pas de baver. Mais là rien.

Il y a donc bien une fin à toute chose ? Ah non, merde, il ne va pas s'en aller sur "ça". Je me suis fait la même réflexion concernant Clint Eastwood et son Gran Torino (donc). Non, pas ça. Ceci étant dit je souhaite à ces deux mythes encore plein de belles années...mais pourquoi ne pas prendre une retraite bien méritée ? Hum ? Ou alors attendre un peu avant de sortir quoi que ce soit, y travailler un peu plus.

Du coup je fais quoi là ? Et bien il y a Weld qui tourne en boucle, volume à 12 !!



Neil Young - Fork In The Road


site officiel (très sympa)

mardi 28 avril 2009

Zu - Carboniferous (2009)




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Zu est un trio de musique expérimentale originaire de Rome, formé en 1997.
Ils se définissent comme inspiré par le metal, le mathcore, la no wave, le free jazz, le noise rock, le punk et le jazz. Leur musique combine de façon originale des éléments de free jazz et de punk rock sur des tempos inhabituels.

Parmi les musiciens ayant collaboré avec le groupe on peut citer Mike Patton, Eugene Chadbourne et Mats Gustafsson, ou les groupes Dälek, The Ex et les Melvins.

(source Wikipedia)




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Aller ZU !

Quel étrange album! Ça commence comme de la techno indus et puis après ça part en live dans un grand bordel aux sonorités discordantes mais en faite, une fois l'agression auditive digérée j'ai trouvé ça trèèèèèèèèès intéressant :)

Album que l'on pourrait classer dans l'expérimental...Un je ne sais quoi de « brutal jazz » qui donne lieu à des sonorités étranges, une dissonance structurée...un bordel organisé avec quelques moments de répit pour souffler un peu avant de retourner dans ce grand cirque :)


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Joli mélange de guitare saturée, d'envolée de saxo torturé aux sons stridents, suraigus, un batteur qui tambourine comme un malade et un bassiste...heu comment dire...complètement frappé? Virtuoses déjantés?

Album en grande partie musical, bruyant mais ô combien technique! Le chant y est quasiment absent. Et quand je dis chant, c'est un bien grand mot! Cela relève davantage du baragouinage d'outre-tombe.

Difficile de décrire quelque chose d'indescriptible.


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Certains font la comparaison avec The Ruins, Painkiller, John Zorn...Moi j'y ajouterai du Sleepytime Gorillas Muséum et pourquoi pas du Magma!

Et je ne suis pas étonnée de voir (merci youtube) qu'ils se font des sets avec Mike Patton!

Voilà, maintenant démerdez vous avec ça pour vous faire une idée :)

Je ne connaissais pas mais maintenant j'adore :)



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Ça me pendait au nez. Depuis le temps que j'entendais parler de ZU mais que je m'obstinais à ne pas leur laisser une chance... Trop expérimental, trop Zornien, trop ci et trop ça...


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C'est finalement leur signature sur le label Ipecac et la participation de Mike Patton qui me pousse à jeter une oreille à Carboniferous, leur nouvel opus. ZU, c'est du jazz-metal barré made in Italy avec basse, batterie et... saxophone! Quoi, pas de guitare? Ben, non! No problemo, la section rythmique prend bien souvent des allures de rouleau compresseur (Chthonian, Erineys) tandis que le sax de Luca Tommaso Mai se fend de percées noisy à la limite de l'audible (Carbon, Ostia), imitant par moment à merveille une six cordes.


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Ce qui est certain, c'est que la formation romaine n'est pas ce qu'on pourrait appeler une adepte des tempi en 4/4. La plupart du temps, il faut subir des time signatures totalement improbables, menées par la batterie ahurissante de Jacopo Battaglia dont le son de caisse claire est en nette cassure avec la majeure partie de la prod metal américaine (entendez par là qu'il a une sonorité plus grave). Massimo Pupillo, quant à lui, nous balance ses lignes de basse droniques sans sourciller.


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Néanmoins, il ne s'agit pas systématiquement d'un délire free jazz métalloïde. En effet, ZU s'octroie également des passages plus atmosphériques, ainsi que la collaboration de Mike Patton sur Soulympics où l'on retrouve le « chanteur » dans un trip à mi-chemin entre FANTOMAS et TOMAHAWK. Al dente! 4/5



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Quelle claque auditive ! Je pense pour je ne sais quelle raison à l'excellentissime Atlas et son fameux Battles... Des tas de comparaison me viennent à l'esprit, que je trouve finalement trop réductrices vu le talent de ce groupe à part. Je vous laisse, il est temps que je me replonge dans Zu pour le meilleur, et surtout le meilleur !



Zu, le site / Myspace







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Zu pour moi ça a toujours été ce truc très étrange [ Dom ]



lundi 13 avril 2009

The Bootleg Sessions # 01 - Led Zeppelin, Olympia 1969



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Commencer par Led Zeppelin à l'Olympia pourrait être un pur hasard ou un choix parmi tant d'autres...mais que nenni, j'assume à 100%. De ma toute première fois avec un Since I've been loving you (ah bordel, ces 5 petites notes d'intro'...) pris en pleine poire à quinze piges jusqu'à aujourd'hui, ce groupe/monument Historique me suit partout.



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Plein de sous dépensés en vinyles divers et variés, puis la découverte mâchoire par terre d'un groupe qui maitrisait à la perfection une scène, une salle et bien évidement son art. L'art de pondre un morceau qui allait ensuite évoluer en live selon l'humeur, l'ambiance, etc... L'art de commencer un titre et de partir en improvisation en plein milieu sur un autre, revenir à la source et fermer la porte. Boum dans ta tronche. Tu ne sais plus où tu es, on t'a pété les genoux, les repères et tes tympans saignent depuis un quart d'heure.

Oui, je crois que j'aime Led Zeppelin, qui plus est en live...dans tous les sens du terme.


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(c) photos Gilles Chateau



Un très bon concert en vu pour ce nouveau groupe venu faire couler du plomb chez les grenouilles, et à l'Olympia s'il vous plait !!


Infos bootleg:

- Led Zeppelin
- 10 octobre 1969
- Olympia
- Paris

- échantillonnage à 224 kbps / 44 khz
- qualité son: 2/3



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Le Rye Whiskey de la prohibition paie son bootleg
(clic sur la bouteille + récupérer le password (pour le fichier .rar) dans le premier commentaire)





Isis: wavering radiant (2009)




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Infos sur le groupe:

Isis est un groupe musical basé en Californie à Los Angeles et originaire de Boston dans le Massachusetts. On leur attribue communément l'étiquette de doom metal, sludge metal, metal expérimental.

Isis est aujourd’hui célèbre grâce à Hydra Head Records, un label indépendant, fondé par le chanteur du groupe, Aaron Turner, en 1993. Le groupe produit une musique mélodique, pensante avec son lot de passages atmosphériques. Ils sont notamment influencés par des groupes comme Neurosis, Melvins, Godflesh ou encore Tool.

(source Wikipedia)

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Après une riche année 2006 (qui nous a valu la sortie d’un album, un DVD live et un EP), les trublions post-rock d’ISIS se sont faits assez discrets. Certes, le vocaliste Aaron Turner a géré son label Hydra Head - qui produit PELICAN, XASTHUR ou encore PYRAMIDS – tandis que le gratteux Mike Gallagher a défié Mike Mare en duel sous le nom de M.G.R. y DESTRUCTO SWARMBOTS pour un album instrumental au nom éloquent : Amigos de la Guitarra. Oui, bon, mais ISIS dans tout ça, me direz-vous, impatients ? On a pu lire dans des interviews récentes que Turner ne semblait pas satisfait de certains éléments de In the Absence of Truth, notamment le son de batterie, à son goût trop léger, et que la formation originaire de Boston allait revenir à des sonorités plus brutes, un peu à l’image d’un DALEK qui a fait machine arrière avec Gutter Tactics.

Effectivement, on constate dès les premières secondes de Wavering Radiant que le groupe a adopté une attitude plus frontale, lorgnant plutôt du côté d’Oceanic (2002), voire même de l’antédiluvien Celestial (2001). Abondamment délesté des constructions progressives qui formaient la charpente de la plupart des titres de Panopticon et du dernier album, ce Wavering Radiant semble nécessiter moins de patience pour que l’auditeur s’en imprègne. Finies les montées en puissance de deux minutes et place à une alternance calibrée de passages atmosphériques et de parties heavy. Le chant de Turner est plus bipolaire que jamais : on aura droit à des aboiements féroces ou des lignes de chant plus mélodieuses (ceci est particulièrement explicite sur Stone to wake a Serpent). Malheureusement, on constate que le chanteur a dans les deux cas passablement de peine à moduler sa voix, ce qui rend le tout assez prévisible et lassant, à la longue. Concernant la section « mélodique », à savoir les guitares et le clavier, on se trouve dans le prolongement logique des travaux précédents, à savoir des idées intéressantes comme la partie instrumentale à la fin de Hand of the Host ou les envolées de guitare sur 20 Minutes / 40 Years. Cependant, on constate systématiquement la présence de plans « pompés » sur de glorieux titres passés (le riff massif de Hand of the Host est une copie conforme de celui de Not in Rivers, but in Drops par exemple). De même, l’utilisation de ces riffs de clavier doublant la guitare est par moment un peu poussive. Par chance, la section rythmique semble plus solide, avec un Jeff Caxide très présent et immédiatement discernable grâce au son caractéristique et très toolien de sa basse, bourrée de chorus. Aaron Harris (batterie) a densifié sa frappe et a finalement opéré un retour en arrière par rapport aux fioritures disséminées tout au long d’In the Absence of Truth.

Il est à noter la présence d’Adam Jones (TOOL) sur deux titres – ne me demandez pas lesquels, je n’ai pas pu le discerner, mais j’imagine qu’il peut s’agir des 5ème et 6ème pistes.

Après Justin Chancellor sur Panopticon, c’est la deuxième participation d’un membre de la formation californienne avec ISIS. Les Bostoniens ont également eu la présence d’esprit de s’entourer de Joe Barresi à la prod (MELVINS, QUEENS OF THE STONE AGE, TOOL… ouh, les copieurs !), avec un résultat somme toute bien mastoc et un chant plus en avant. Ainsi, ces radiations ondulatoires m’ont laissé un goût d’inachevé, ISIS faisant preuve à mon sens d’une certaine suffisance, là où ils avaient véritablement tenté de repousser les barrières avec leur album précédent. Chaque morceau contient son lot de bonnes idées, mais trop souvent, elles sont diluées par des plans brouillons ou convenus. Espérons que la horde de post-metalleux s’étant inspiré de la déesse égyptienne ces dernières années saura amorcer un virage plus intéressant, puisque pour l’instant, ISIS semble faire du surplace.


[retrouvez cette chronique de Systool sur son site]



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Alors le voilà, enfin, ce dernier album d'Isis....Force est de constater que je suis en partie d'accord avec mon cher SysT mais pas complètement.

Effectivement, dès le premier titre on constate que le contenu se veut plus brutal que sur « In the Absence of Truth » (précédent album) qui pour le coup passe pour un album calme, progressif et accessible. A vrai dire je finirais même par dire que « In the Absence of Truth » peut paraitre lent comparé au dernier opus.

A comparer ces deux albums, je crois que ma préférence va pour « Wavering Radiant ». Bien que mon album préféré de nos chers Bostoniens reste et restera « Panopticon ». Ce « Wavering Radiant » viendrait en deuxième position, je crois.


Certes, avec ce nouvel album Isis ne fait pas dans l'innovation...Bien que le chant soit mis d'avantage en avant, la construction des titres est quasi identique, à savoir des passages incisifs, tant sur le chant (aboiements) que la musique, le tout entrecoupé de passages plus mélodiques avec un chant clair...Bipolarité en 2, 3 ou 4 temps. Ce qui est assez caractéristique de ce groupe.

Alors certes, il n' y a rien de nouveau à l'horizon mais cet album est construit de façon moins patiente que le précédent opus. Avec « Wavering Radiant » on entre plus rapidement dans le vif du sujet...Finies les longues intros, l'alternance des styles y est plus dynamique avec des moments plus violents et moins atmosphériques, bien que certains passages pourront satisfaire les humeurs planantes de chacun.

Au final, je trouve cet album très bon même s'il est sans surprise! Isis à fait ce qu'il sait faire et il l'a bien fait.

Pour ce qui est de la participation d'Adam Jons, je le soupçonne d'être sur la 5em et la 7em piste...Mais tout ceci reste à prouver :)


Edit: Pour ceux que cela intéresse de voir Isis en live, ils seront au "Furia Sound Festival" le 5 juillet 2009 à la Base de Cergy-Pontoise. Date confirmée sur leur Myspace.




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Pour ma part j'avoue que je ne connaissais Isis que de nom (je ne vais m'excuser non plus) et ce grâce à Syst' (encore une fois) C'est donc une première. Quatre fois il a tourné sur la platine le bordel, quatre fois. Je n'ai compris que tardivement ce qui me posait un "problème" avec ce groupe: les grosses voix qui me font penser à une laryngite chronique.

Beaucoup de choses me plaisent sur cet album (structures, mix, qualité des sons, etc...) mais je fais une mauvaise fixette sur les parties vocales trop typées pour mes oreilles "fragiles".

Ils existe en version instru' ce disque ?





samedi 11 avril 2009

The Flying Pigs - Maximum Pop n' Roll !



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Prenez un récipient vide (et propre), versez-y: un soupçon de Salvador Dali, une pincée de Marcel Duchamp, une once de Man Ray, un litre de Pop, un litre de Rock, une poignée de "sombre mais extrêmement joyeux", saupoudrez avec de la vraie vie de tous les jours.

Mélangez jusqu'à obtention d'une matière tonique et homogène, secouez à vous en rompre les poignets dans un shaker: vous avez le premier album de The Flying Pigs, Maximum Pop n' Roll.


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Composé de quatre musiciens The Flying Pigs voit le jour en novembre 2007. Se connaissant tous depuis de nombreuses années et ayant participé à de nombreuses formations (ensemble ou séparément) telles que Rebeval Street, Arkham, Gamra, Inash, Watoo-Watoo, The Yesterday's Papers, Mes meilleurs copains...The Flying Pigs sont de par leurs influences résolument rock, tournés vers un répertoire personnel et unique qu'ils aiment à appeler le Maximum Pop n' Roll live show!

(source www.theflyingpigs.info)



Myspace / site / Gamra production


The Flying Pigs vous proposent aussi d'écouter: Lala Power, Guma Guma, Landune, Caliente.


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Commençons par un peu de sémantique. Pourquoi « The Flying pigs »? Flying Pig est une expression typiquement anglaise qui fait allusion à un événement qui n'arrivera jamais. On pourrait la comparer à notre fameuse: quand les poules auront des dents.

J'espère qu'ils n'ont pas choisi ce nom de scène pour illustrer l'avenir de leur groupe et de leur popularité, sinon je ne présage pas grand chose de bon pour eux.

« The Flying Pigs » se décrit comme un groupe de "Maximum pop n' roll live show". Derrière cette qualification un peu pompeuse se cache en fait rien de bien nouveau: à savoir un groupe qui nous livre une musique pop rock avec un soupçon de punk, de psychédélique et autres influences très reconnaissables. Je ne serai pas étonnée d'apprendre qu'ils ont pour référence des groupes comme: The Clash, Ramones, The Stooges, etc.

Alors dit comme ça, on pourrait se dire qu'avec des telles influences le résultat doit être pas mal.

Ben ouais, c'est pas mal mais pas de quoi casser trois pattes à un cochon.

Car finalement, il n'y a rien de nouveau dans le style, c'est du vieux neuf qui ne colle plus à son époque. Et j'ai toujours préféré l'original à l'ersatz!


Dommage.



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Dis donc, ça commence fort !!

Bon pour le nom du groupe c'est dans le mille puisque c'est de cette expression qu'est venu le nom du groupe: si on ne le fait pas maintenant, on ne le fera jamais (si j'ai bien tout pigé quand David, le chanteur, me l'a expliqué).

Concernant l'intitulé Maximum Pop n' Roll live show je trouve cela plutôt original, un brin "décalé" (que je hais ce terme bordel). M'est avis qu'ils ne se prennent pas trop au sérieux sur ce coup là.

Après je peux tout à fait comprendre qu'on puisse ne pas adhérer mais pour les avoir vu (et entendu surtout donc) en concert j'ai la nette impression que peu de groupes français dans leur "branche" savent tenir une scène avec autant d'efficacité. Ils méritent du gros festival ces bonshommes.

L'album est qui plus est très bien (auto) produit, le son est vraiment gros. Rien que pour cela je conseillerai d'aller voir ce que ça donne en live. D'ailleurs il y a de quoi ce faire une petite idée sur leur site ainsi que sur leur Myspace.




jeudi 2 avril 2009

The Bootleg Sessions

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Originellement, le terme bootleg servait à désigner, durant la prohibition des années 1920 aux États-Unis, un individu qui cachait de l'alcool dans la partie montante de sa botte (bootleg signifie littéralement "jambe de botte").

Par analogie avec l'usage précédent (illustration du thème de la contrebande), on appelle bootleg le trafic d'enregistrements audio ou vidéo de concerts, ou des inédits « échappés » des studios d'enregistrements (parfois même avec la bienveillance de l'artiste). Ces enregistrements sont particulièrement recherchés par les fans et les collectionneurs.

(source Wikipedia)

Seront donc mis en avant ici quelques petits bijoux dont nous sommes les heureux propriétaires. Il se se peut même que nous les partagions, le bootleg n'étant pas officiellement sur le marché (et encore moins -ouf- à la fnac).




mercredi 1 avril 2009

Taste...Taste...check...



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Axis: Bold as Love...quel album mes amis, mais quel album !! Quoi ? Ne me dites pas que c'est le Snoopy que vous regardiez, si ? Ce n'est vraiment pas sérieux. On tente de faire les choses proprement et vous salopez tout. Enfin...

Quoiqu'il en soit bienvenue sur Taste, site communautaire fait de chroniques en vrac et plus encore.

Ici l'idée de base c'est un article, plusieurs mains pour le pondre et du coup des avis aussi différents que les auteurs qui y participent. Peu importe si on est pas d'accord, au contraire c'est tant mieux (environ). On se dit tout.
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Taste, une araignée sur la toile...pourquoi ?

Envie d'être ensemble, de partager ce qu'on a pas forcement en commun mais qui nous rapproche malgré tout. On aurait pu limiter l'accès du site à notre seule équipe mais on veut aller jusqu'au bout et laisser la porte ouverte. Peut-être que dans 2 ans il y aura 400 participants à chaque chronique (le bordel). Pourquoi pas.

Taste c'est plein de choses (ça en dit long). C'est le goût bien évidement, c'est le premier groupe de Rory Gallagher, c'est aussi "test". Ce genre de choses (donc).

Une araignée sur la toile...est-ce nécessaire d'expliquer là ? Non (merci). Et puis quelque part on s'en fout un peu à vrai dire.


Ceci étant dit nous vous souhaitons une bonne lecture,



La fine équipe



La fine équipe

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Pseudo: Rx Queen

Année de production: 1975

Activité: internée volontaire

Style de musique:
Rock (métal, néo, prog, psychédélique, expérimental, stoner...), Jazz, classique et certains groupes de hip-hop très ciblés!

Films: David Lynch, Jim Jarmush, Martin Scorsese, Darern Aronofsky, David Cronenberg, John Carpenter, G.A Romero, Takashi Miiké, Monty Python, Hayao Miyazaki...etc.

Livres: H.P. Lovecraft, E.A Poe, Douglas Adams, Haruki Murakami, W.Burroughs, M.Dantec, F.Thilliez, D. Lehane...etc.

BD: tous les comics, E.Bilal, J.Tardi, H.Pratt, Jean Van Hamm et Rosinski, Peter et Schuiten, Ledroit, B. Watterson, M. Gotlib...etc.




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Pseudo: Miléna

Année de production: 1987

Activité: étudiante (culture)

Style de musique: Rock 60's/70's, et ta mère ?

Films: Tarantino, Burton, Coen, Eastwood, Almodovar

Livres: je ne sais pas lire

BD: je regarde que les images




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Pseudo: SysT

Année de production: 1981

Activité: Doc

Style de musique:
bruyante

Films: sombres

Livres: dark

BD: trash



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Pseudo: Dom

Année de production: 1975

Activité: parcmètre à Porte de Pantin

Style de musique: de Robert Johnson à Radiohead en passant par The God Machine, Tangerine Dream, Led Zeppelin, Nick Drake, Bert Jansch, Jackson C Franck, etc...

Films: Kitano, Eastwood, Jarmush, Gus Van Sant, Tsui Ark, etc...

Livres: Barjavel (la nuit des temps), Yeats, Blake, etc...

BD: comics old school, Edika, etc...




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Pseudo: Sycophante

Année de production: Octobre 1917

Activité: dilettante

Style de musique: Sado-metal

Films: 1h22 maximum

Livres: les Pages Jaunes, des notices techniques en cantonais

BD: toute l'oeuvre d'Alan Moore, Ranx, 666