lundi 25 mai 2009

Prédictions - Alex Proyas (2009)




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Pour fêter l'anniversaire d'une école, une cérémonie est organisée au cours de laquelle une capsule temporelle contenant des messages écrits par des enfants 50 ans auparavant est déterrée et ouverte. Chaque enfant emporte chez lui un message, mais celui du petit Caleb est illisible, car il s'agit d'une suite incohérente de chiffres.

D'abord amusé, son père, statisticien, essaye de trouver une signification. Horrifié, il découvre peu à peu que chaque séquence de chiffres correspond à la date exacte d'une catastrophe récente. Lorsqu'il comprend que les 3 dernières séquences prophétisent des cataclysmes à venir, une course contre la montre commence.

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« Prédictions »....Hummm alors je vois....je vois....je vois que cette chronique va être quelque peu acide!

Pourtant le film commence bien, la première heure est tout à fait respectable tant sur le plan visuel, que le propos.


L'histoire de cet homme veuf (mais qui bosse comme par hasard au M.I.T) qui élève son enfant seul dans un monde ordinaire mais qui va, par le plus grand des faux hasards, se retrouver face à l'extraordinaire. Scénario aux faits étranges, quelque peu surnaturels, le tout dans une ambiance intimiste. Souffrances d'un père dépassé par les évènements (un peu « Sixième sens » tout ça). Évènements qui sont l'occasion pour nous servir des scènes de catastrophes du plus bel effet visuel (spéciale mention pour le métro),. Ce qui donne quelque chose de plutôt convainquant et captivant...au premier abord.


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Parenthèse: y a un truc qui me choque souvent dans les films américains, c'est l'habitude que les gens qui travaillent en milieu hospitalier ont de se balader dans les rues avec leurs tenues professionnelles. (quand la sœur vient rendre visite à son frère avec sa blouse verte de B.O et son badge). Est ce que je porte ma blouse blanche et mon badge quand je vais voir ma famille? Hein? C'est une énorme faute d'hygiène et de professionnalisme!

Voilà, ça c'est dit!


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Mais voilà, plus le film avance et plus on se détache de tout ça pour tomber dans un truc
d'hystérie collective sur fond de fin du monde (Armageddon), sans compter sur ces hommes mystérieux venus d'ailleurs, vêtus de noir, qui posent des petits cailloux à longueur de temps...Bien évidemment on se doute bien qu'ils sont responsables de cette situation (là on tombe un peu dans X files).

Parenthèse: pourquoi dans les films catastrophes, les scénaristes s'imaginent indubitablement que la fin du monde est synonyme de pillages, panique, vols, violence...de la part de la population? L'espèce humaine y est toujours illustrée de façon hystérique avec un comportement primitif! Les scénaristes devraient de temps en temps innover de ce côté là et imaginer que face à un tel évènement, la populace montrera un peu plus de compassion face à son prochain et à leur fin commune!

Voilà, ça aussi c'est dit!

Donc nous y voilà, la fin du monde est là...mais voilà t'y pas que les hommes « Rosewell » vêtus de noir décident de sauver quelques élus triés sur le volet (comme par hasard le fils du héros), de les emmener dans leurs vaisseaux de l'espace pour sauver l'espèce humaine et de recommencer tout à zéro! C'est bien aimable de leur part! Et c'est surtout là que commence à poindre le côté divin du film.

Mais l'apothéose de ce film c'est quand même la fin, quand les enfants élus sont transportés sur une autre planète...De voir ces deux enfants (un garçon et une fille, sinon c'est pas drôle) courir main dans la main, vêtus de blanc (immaculé?) au milieu d'un champs...On ne peut pas s'empêcher de rire face à cette illustration médiocre de Adam et Eve au paradis. Mais la farce continue, en voyant ces deux êtres innocents courir vers cet arbre majestueux d'un blanc lumineux, ahhhh l'Arbre de vie (mentionné dans la Genèse, symbole de l'immortalité mais aussi la force de la vie et son origine)
Ça frôle le prosélytisme là! Ce film n'aurait pas du s'appeler « Prédictions » mais prédications!

Alors pour conclure, je dirais que ce film commence bien mais finit par prendre une direction que je ne partage pas. Ce film pourrait être un bon film de propagande pour la Scientologie ou autres mouvements religieux ou sectaires!

Pour finir, deux critiques qui résument mon avis:

Celle-ci va faire plaisir à Syco ^^

"Deux belles scènes d'accidents (...) aux effets spéciaux spectaculaires, puis le film-catastrophe se transforme en catastrophique bondieuserie "shyamalanesque".(Télérama).

« Un idéal religieux pour " béni-oui-oui ", caricatural et imbécile » (Chronic'art)

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Quand un cinéaste comme Alex Proyas, l'auteur de "The Crow" et "Dark City", réalise un film de science-fiction sur fond de fin de monde, on ne peut rester indifférent si on aime ce genre de sujet...

L'intrigue est passionnante : un chercheur en astrophysique (Nicolas Cage, égal à lui-même) découvre qu'il y a 50 ans les élèves d'une école primaire ont enterré dans une capsule en ciment des lettres à destination des jeunes d'aujourd'hui. Le hic, c'est que parmi ces lettres l'une d'entre elle n'est qu'une série de chiffres comportant les dates des principales catastrophes jusqu'à nos jours...

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ATTENTION JE DEVOILE UN PEU LE FILM !
NE LISEZ SURTOUT PAS SI VOUS AVEZ ENVIE DE LE VOIR !


Grosse surprise avec la dernière oeuvre de Proyas : la violence ! Cette grosse production hollywoodienne (en apparence seulement) est bien éloignée d'" IRobot" tant le réalisateur australien ne cède à aucunes concessions. L'ambiance (crépusculaire) de ce drame est sombre à souhait : certes ce n'est pas "Dark City" au niveau de la lumière, mais d'une certaine manière ça va beaucoup plus loin dans l'angoisse... Jusqu'à la fin il n'y a aucun compromis (c'est le moins que l'on puisse dire...) !

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Le réalisateur nous livre un blockbuster aux accents de thriller métaphysique : dans un cours d'astrophysique, le personnage de Cage, désabusé, pose la question de savoir si l'Univers a un sens ou pas. La polémique qui est née de ce film (en gros, ce serait une oeuvre de scientologues/raëliens/cathos new age...) montre (selon moi) que beaucoup de gens n'ont pas compris le sujet... car "Prédictions" n'est surtout pas un long-métrage à message ! Le suspens du film tient dans son questionnement : notre civilisation est-elle le produit d'une volonté supérieure, du hasard, voir d'une combinaison des deux ?

Le final, spectaculaire et en même temps intimiste (!), nous révèle, bien sûr, que la réalité est probablement plus complexe que ce que nous croyons, et que science et religion ne sont pas forcément antagonistes... Quand on étudie la symbolique des cavaliers de l'Apocalypse et de l'Eden...

Proyas, l'un des derniers auteurs de science-fiction à ne pas tomber dans le cynisme hollywoodien... Quel pied !


lundi 11 mai 2009

Andrew Bird - Noble Beast (2009)



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Noble Beast, nouvel album du petit prodige de Chicago Andrew Bird, fera-t-il le poids à côté des précédentes productions du Monsieur ? Cette musique est-elle toujours d'actualité ?

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Magnifique!

Je découvre cet artiste avec cet album...et quel album! Pop Folk légère et gracieuse, une jolie perle dans un écrin de verdure au souffle vivifiant servit par une voix ailée. C'est déconcertant de simplicité et pourtant cela foisonne de sonorités travaillées!


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Andrew Bird et la musique semble être une alchimie évidente, comme si faire de la musique était aussi simple que de respirer! Il nous livre une musique nue et pure débarrassée de tout effet futile et inutile.

Album d'une fluidité naturelle qui oscille entre: pop, folk, ballades, lyrisme, électro...

Certains disent que cela peu faire penser à Radiohead mais j'ajouterai aussi et surtout Nosfell (aussi bien dans la technique que dans les sonorités).

Bref, cet un album qui invite au voyage, ballades dans des ondes cristallines, au lyrisme aérien, aux grands espaces verdoyants en terre folk mais aussi dans les profondeur de l'âme.

Une joyeuse introspection pleine de maturité où souffle un vent de liberté :)



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Perché sur mon balcon, avec la verdure, le lac et les montagnes en arrière-plan, j'écoute le dernier album d'Andrew Bird venant merveilleusement compléter ce tableau naturaliste. Noble Beast paraît en effet deux ans après l'excellent Armchair Apocrypha, le musicien de Chicago nous délivrant 14 titres (dont 3 brèves intrus) au caractère apaisé, lumineux et sublime.
Rompu à la fameuse méthode Suzuki, Bird a fait germer dès son plus jeune âge ses multiples talents artistiques et s'est distingué au sein de THE BOWL OF FIRE à la fin des 90. Il a poursuivi en solo, mais bien entendu toujours accompagné de musiciens accomplis (Martin Dosh, Jeremy Ylvisaker), évoluant dans un folk-rock mâtiné d'influences jazzy ou électroniques. Oh No décline ces ambiances délicates teintées de mélancolie, Bird distillant un chant n'étant pas sans rappeler par moments l'inoubliable Everybody's talkin' d'Harry Nilsson (la BO de Macadam Cowboy).

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Outre la voix claire comme de l'eau de roche de Bird, on est d'emblée impressionnés par les arrangements méticuleux de l'oiseleur, comprenant notamment des violons virevoltants mais jamais poussifs, de même que des beats synthétiques (sur la magnifique Masterswarm ou Not a Robot but a Ghost). D'ailleurs, certains passages nous évoquent fatalement RADIOHEAD, que ce soit par le chant lancinant de Bird – en nettement moins geignard – ou les ambiances cinématiques. Une particularité du multi-instrumentiste, c'est qu'il sait également se servir de sa bouche, en bon folkeux, mais non pas en ressortant son harmonica poussiéreux mais pour siffloter sur la moitié des titres, ce qui apporte une touche d'insouciance bienvenue et représente un contrepoint aux paroles remplies de pathos.

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Le Chicagoan possède ce don de proposer une musique à la fois très « pop » (dans le bon sens du terme) et ambitieuse, autant du point de vue des structures sonores que du texte. On saluera les changements de décor incessants d'un titre à l'autre ou au sein d'une même chanson (Effigy, Anonanimal), de même que ce sens de la progression, manquant à la quasi-totalité de la production musicale actuelle. On sent que ce drôle d'oiseau d'Andrew Bird prend un soin tout particulier à peaufiner ses paroles, recherchant sans cesse des sonorités intéressantes. L'inconvénient, c'est qu'il a parfois tendance à en faire trop et qu'il peut devenir épineux de suivre son propos. Il parait peu vraisemblable que Bird puisse commettre un faux pas discographique, tant il semble à chaque nouvel album intégrer des éléments supplémentaires et gommer les petites imperfections, tel un artisan soucieux du travail bien fait, dressant une fresque que l'on ne peut s'empêcher d'admirer d'un air béat.

A noter la parution d'une version « double-album » comprenant 9 titres instrumentaux, UselessCreatures. Des créatures pas si inutiles que cela...


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Énorme album que cette "Noble Bête" ! Et pourtant je dois vous avouer qu'à la première écoute j'ai eu peur, au tout début, d'être excédé par le coté "ballades" de cette œuvre, étant donné que le violoniste de Chicago semble les adorer. Au lieu de ça j'ai été charmé par l'élégance ainsi que la simplicité des morceaux, à mi-chemin entre les années 60-70 et un âge d'or supposé où les chansons avaient une âme... C'est même parfois électronique, riche et donc inclassable !

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Ajouté à ça un soupçon de Eels et de Radiohead (ce n'est que mon opinion, hein !) mâtiné d'oversampling (des boucles, quoi), et vous vous rendez compte que la bête est décidément bien belle !

Merci en tout cas de m'avoir embarqué dans ce beau voyage...



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2009 ne serait donc pas une si mauvaise passe ? Enfin un album qui vient largement remonter le niveau. Dans la série "grandes galettes attendues" Noble Beast est à sa place, haut perché et loin devant les nouvelles productions des PJ Harvey et autres Neil Young qui peuvent prendre leur retraite/épargner quelques tympans/faire une pause/tenter une reconvertion (au choix, plusieurs réponses possibles).

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Adepte du bonhomme depuis la grosse claque Weather Systems en 2003 j'espérais secrètement qu'il ne tombe pas dans l'oubli tel un Ben Christophers. Il aurait aussi pu attraper le melon et sombrer dans une sorte de syndrome Neil Hannon (The Divine Comedy), que nenni. Ouf, mille fois ouf.
Noble Beast est une pure merveille, l'album d'un artiste mûr (ça ne veut pas dire grand chose mais c'est parlant). Un album délicat, fouillé mais sans paillettes, rien de démonstratif. Des titres "évidents", des mélodies soignées sans être pompeuses. Le juste milieu, le parfait équilibre.

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En 2009 on pourrait penser que tout a été fait, dit, composé. Pensée légitime. C'est sans compter sur un Andrew Bird hautement créatif, vecteur d'une fraicheur dont on ne se lasse pas. Noble Beast, tout comme Weather Systems, n'a pas d'âge et restera un grand album de cet artiste imperturbable qui continu sagement sa route sans mettre ne serait-ce qu'une roue dans le fossé.

C'est le Printemps, Andrew Bird est là, on est sauvé !!

ps: la version de luxe est parfaite pour une petite sieste, les titres en sus ont des instrumentaux.



Ci-dessous un petit bonus pour le plaisir des oreilles...et des yeux puisqu'il s'agit d'une session d'enregistrement filmée au studio From the Basement de Monsieur Nigel Godrich. On pourra entre autre apprécier la déconcertante facilité avec laquelle Andrew Bird gère ses compositions (cf looper). Un grand moment.



Site web Andrew Bird


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mercredi 6 mai 2009

The Healthy Boy, jusqu'à ce que nous soyons repus (2008)




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The Healthy Boy - Jusqu'à ce que nous soyons repus

C'est en 2003 et parallèlement à ses autres activités musicales, notamment Belone Quartet que, sous l'identité THE HEALTHY BOY, le nantais Benjamin Nerot commence à écrire des chansons en solitaire. THE HEALTHY BOY, comme pseudonyme ironique pour faire état d'une santé qu'il considère un peu absente à cette époque de sa vie.

source Kythibong


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The Healthy Boy - copyright Adelaïde Gaudechoux


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Dieu que c'est déprimant! Quand Dom m'a présenté l'album en disant que ceux qui aimaient Leonard Cohen et consorts, devraient aimer The Healthy Boy...Pour le coup je ne peux pas le contredire, le seul problème c'est que je n'ai jamais aimé Leonard Cohen et consorts...Le plan Guitare/Voix pour y déverser son mal être, son blues...m'a toujours quelque peu ennuyée.

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Heureusement dans cet album, on peu saluer l'orchestre qui vient de temps en temps ajouter un peu de rythme et de soleil dans tout ce truc très « chiant ».

Cependant, je ne résiste pas au charme de la voix du chanteur...Voix forgée au whisky/cigarettes, une voix grave, chaude, profonde...Et c'est bien là tout l'intérêt de cet album!



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Soit, c'est le Printemps, ça pue le bonheur. On pourrait penser que c'est le moment idéal pour écouter en boucle le nouvel album de Mr Andrew Bird. Oui, c'est un fait. C'est bien, c'est frais, c'est...idéal (donc). Mais que diriez-vous d'une petite promenade en forêt, hum ?

On avancerait lentement vers une clairière un peu à l'écart. On se poserait là, à rien faire. Les arbres, les oiseaux, l'odeur sympathique du saucisson emballé dans du papier, le pain frais qui croustille déjà...bordel, on serait bien.

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copyright photo D.R.

Et puis en fin d'après midi il y aurait un type avec une drôle de tête qui sortirait de nulle part, guitare à la main. Il prendrait place sur un vieux tronc d'arbre plein de mousse et chanterait encore et encore...jusqu'à ce que nous soyons repus (oui elle était facile).

The Healthy Boy c'est un peu la part mélancolique qui sommeille en chacun de nous, une sorte de "spleen cotonneux" dans lequel on est pas forcement mal à l'aise.

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En traversant son nouvel album Jusqu'à ce que nous soyons repus il vient tout de suite quelques références évidentes: Palace Brothers, Leonard Cohen, Johnny Cash, Jackson C Franck, etc... Certes cet album n'est pas ce qu'on fait de mieux en terme de lotion auditive revigorante, quoique, mais bon sang ce que c'est beau. Beau comme un cheval mort soit, mais beau. Plus on avance dans l'album plus ça fait mal, on aurait presque l'impression de s'engouffrer dans une multitude de plaies béantes puis de s'y lover...attendant que la lumière s'éteigne enfin, définitivement. Quoiqu'il en soit il n'y a qu'une seule et unique façon de se faire une idée: écouter.


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Liens The Healthy Boy:

- Myspace
- acheter l'album


Un grand merci à Magalie Fonteneau pour avoir accepté de nous prêter ses clichés, vous trouverez l'ensemble de son travail sur son site, ici même.



mardi 5 mai 2009

News #01 Iggy Pop




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copyright photo D.R.


Vous avez probablement entendu que Mister Iggy Pop va sortir un nouvel album solo le 18 mai prochain, en particulier destinés à nous, chers français.

Il a en effet conceptualisé cet album autour du roman de Michel Houellebecq "La possibilité d'une île", assez orienté jazz new orleans, un album tranquille, comme il le souligne si bien.

Alors juste un petit mot pour vous donner quelques liens :

- d'abord la vidéo (pour ceux qui ne l'aurait pas encore vu) où il annonce la sortie de ce projet, devant sa piscine avec son petit chien-chien : ici (à la fin un titre "King of the dogs" à écouter)
- puis de sa récente conférence de presse (en anglais et en deux parties)
- et enfin surtout des extraits de son passage à l'émission La Musicale sur Canal + le 27 avril dernier disponibles ici, malheureusement on ne peut pas tout voir, mais sachez qu'il a fait des duos avec Ayo, Keren Ann, Benjamin Biolay, Emma De Caunes, Arielle Dombasle, Stephan Eicher, Michel Houellebecq , Izia, Grace Jones, China Moses, Peaches et Catherine Ringer.


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copyright photo D.R.


Sur le lien de Canal on peut le voir interpréter une chanson entièrement en français...mais très chiante !! Certains duos doivent certainement être discutables (mais à part les extraits de chez Canal je ne les ai pas tous vu) comme pour Houellebecq, Dombasle (ça on s'en doute), Decaunes... par contre d'autres sont particulièrement appréciables (Ringer surtout).


Trois titres de Preliminaires sont déjà disponibles en téléchargement sur les plateformes légales depuis le 27 avril.

Je vous laisse visionner ces liens en attendant la sortie et donc la chronique de l'album !


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