Les Fils de l'homme (Children of Men en version originale) est un film de science-fictionpost-apocalyptique, réalisé par Alfonso Cuarón. Coproduction à majorité britannique, le film est sorti sur les écrans en 2006.
Adaptation cinématographique du roman homonyme de P.D. James, Les Fils de l'homme place le spectateur au cœur d'une dystopie dont le cadre est le Royaume-Uni en proie au chaos. Dans ce monde ravagé par les pandémies, les guerres et le terrorisme, la totalité des femmes est devenue stérile, menant ainsi l'humanité à l'extinction.
(source Wikipedia)
Intelligent, c'est le premier mot qui me vient à l'esprit quand on parle de ce film. Entre blockbuster et film d'auteur, dosé juste comme il faut pour nous livrer un résultat captivant visuellement parlant et émouvant par le sujet. Film novateur pas vraiment classable: anticipation, fiction, action, politique...servit par un scénario sombre et plausible sur l'extinction de l'espèce humaine sur fond de guérillas urbaines et le problème de l'immigration. Chaque groupe politico-ethno-religieux y défend son droit d'existence et sa liberté dans un monde sans avenir. Vision plutôt apocalyptique d'un futur proche qui fait froid dans le dos et qui soulève des questions d'actualité sans y apporter de réponses. Laissant, ainsi, au spectateur la liberté de s'interroger lui-même sur les raisons du contexte géo-politique et humain du film. Et peut être le faire réfléchir dans ses choix à venir !
Réalisé de façon remarquable, il ne laisse au spectateur aucun moment de répit. La mise en scène y est magistrale: rythmée, haletante, une tension palpable qui ne vous lâche pas et cette brutalité dans l'image quasi documentaire qui vous colle au fauteuil! Bref, un beau film qui, dans ce tableau cauchemardesque, arrive à glisser quelques traits d'humour et clins d'œil discrets (spéciale mention à la pochette de l'album « Animals » des Pink Floyd en guise de paysage derrière la fenêtre quand Théo va voir son cousin à la grande arche des arts). Sans parler de la B.O: Radiohead, Lennon, Deep Purple, King Crimson...et j'en passe! :)
Bref à voir!
Les fils de l'homme est l'un des films de science-fiction qui m'a le plus marqué ces trois dernières années. Réalisé par Alfonso "Harry Potter 3" Cuaron, cette œuvre sombre au possible, est tout simplement l'une des plus terribles visions futuristes qu'il m'ait été donné de voir ! Jugez plutôt : dans un futur proche (très crédible), un virus a carrément rendu l'humanité stérile ! La mort accidentel du plus jeune humain de la planète (18 ans...) met la population en émoi... Je ne vous en dis pas plus tant c'est un long-métrage riche à tout point de vue : les personnages sont très fouillés (l'anti-héros joué par Clive Owen est attachant au possible), et le monde dépeint est crédible à souhait !
Il s'agit d'une vaste réflexion futuriste sur des sujets contemporains (les sans-papiers, la dictature...), ce qui confère à cet univers extrêmement riche un réalisme sans précédent, au service d'une histoire qui se veut intimiste et émouvante !
Tour-à-tour thriller, SF, film de guerre, délire mystico-théologico-philosophique... Cuaron livre un chef d'œuvre inclassable qui transcende tous ces genres pour s'imposer tout simplement comme l'une des plus grandes références cinématographiques des années 2000. Rien que ça.
Donnez moi n'importe quel navet et/ou série B, Z...si au générique il y a Julianne Moore je ne réponds plus de rien. Le mode opérationnel de mon cerveau fatigué se met alors sur "je bois ces images, je ne respire que si nécessaire, le téléphone peut toujours sonner (même trois fois), etc...". Depuis le Fugitif (l'adaptation, 1993) je sais que LA Femme existe, et je n'ai d'yeux que pour elle.
C'est donc avec une objectivité toute relative que j'ai vu Les Fils de l'Homme il y a quelques temps. Pas moyen de mettre les deux pieds dans le film. Soit les décors façon "déchéance collective" (private joke) sont de toute beauté, soit l'histoire en elle même est originale, mais on ne se refait pas. Julianne Moore, il y a Julianne Moore. J'ai pourtant essayé, deux fois, en vain. L'ombre pesante et charismatique de LA Femme flottait, là, tout près. Inutile de lutter qui plus est quand on accroche pas au dit film. Les plans S.F. commencent à me gonfler. On nous en a pondu "trop" ces dernières années, fin/début de siècle oblige (?).
Ceci étant dit Les Fils de l'Homme est un bon divertissement qui, une fois de plus, peut faire réfléchir, poser un débat. Pourquoi pas.