Pour fêter l'anniversaire d'une école, une cérémonie est organisée au cours de laquelle une capsule temporelle contenant des messages écrits par des enfants 50 ans auparavant est déterrée et ouverte. Chaque enfant emporte chez lui un message, mais celui du petit Caleb est illisible, car il s'agit d'une suite incohérente de chiffres.
D'abord amusé, son père, statisticien, essaye de trouver une signification. Horrifié, il découvre peu à peu que chaque séquence de chiffres correspond à la date exacte d'une catastrophe récente. Lorsqu'il comprend que les 3 dernières séquences prophétisent des cataclysmes à venir, une course contre la montre commence.
« Prédictions »....Hummm alors je vois....je vois....je vois que cette chronique va être quelque peu acide!
Pourtant le film commence bien, la première heure est tout à fait respectable tant sur le plan visuel, que le propos.
L'histoire de cet homme veuf (mais qui bosse comme par hasard au M.I.T) qui élève son enfant seul dans un monde ordinaire mais qui va, par le plus grand des faux hasards, se retrouver face à l'extraordinaire. Scénario aux faits étranges, quelque peu surnaturels, le tout dans une ambiance intimiste. Souffrances d'un père dépassé par les évènements (un peu « Sixième sens » tout ça). Évènements qui sont l'occasion pour nous servir des scènes de catastrophes du plus bel effet visuel (spéciale mention pour le métro),. Ce qui donne quelque chose de plutôt convainquant et captivant...au premier abord.
Pourtant le film commence bien, la première heure est tout à fait respectable tant sur le plan visuel, que le propos.
L'histoire de cet homme veuf (mais qui bosse comme par hasard au M.I.T) qui élève son enfant seul dans un monde ordinaire mais qui va, par le plus grand des faux hasards, se retrouver face à l'extraordinaire. Scénario aux faits étranges, quelque peu surnaturels, le tout dans une ambiance intimiste. Souffrances d'un père dépassé par les évènements (un peu « Sixième sens » tout ça). Évènements qui sont l'occasion pour nous servir des scènes de catastrophes du plus bel effet visuel (spéciale mention pour le métro),. Ce qui donne quelque chose de plutôt convainquant et captivant...au premier abord.
Parenthèse: y a un truc qui me choque souvent dans les films américains, c'est l'habitude que les gens qui travaillent en milieu hospitalier ont de se balader dans les rues avec leurs tenues professionnelles. (quand la sœur vient rendre visite à son frère avec sa blouse verte de B.O et son badge). Est ce que je porte ma blouse blanche et mon badge quand je vais voir ma famille? Hein? C'est une énorme faute d'hygiène et de professionnalisme!
Voilà, ça c'est dit!
Voilà, ça c'est dit!
Mais voilà, plus le film avance et plus on se détache de tout ça pour tomber dans un truc
d'hystérie collective sur fond de fin du monde (Armageddon), sans compter sur ces hommes mystérieux venus d'ailleurs, vêtus de noir, qui posent des petits cailloux à longueur de temps...Bien évidemment on se doute bien qu'ils sont responsables de cette situation (là on tombe un peu dans X files).
Parenthèse: pourquoi dans les films catastrophes, les scénaristes s'imaginent indubitablement que la fin du monde est synonyme de pillages, panique, vols, violence...de la part de la population? L'espèce humaine y est toujours illustrée de façon hystérique avec un comportement primitif! Les scénaristes devraient de temps en temps innover de ce côté là et imaginer que face à un tel évènement, la populace montrera un peu plus de compassion face à son prochain et à leur fin commune!
Voilà, ça aussi c'est dit!
Donc nous y voilà, la fin du monde est là...mais voilà t'y pas que les hommes « Rosewell » vêtus de noir décident de sauver quelques élus triés sur le volet (comme par hasard le fils du héros), de les emmener dans leurs vaisseaux de l'espace pour sauver l'espèce humaine et de recommencer tout à zéro! C'est bien aimable de leur part! Et c'est surtout là que commence à poindre le côté divin du film.
Mais l'apothéose de ce film c'est quand même la fin, quand les enfants élus sont transportés sur une autre planète...De voir ces deux enfants (un garçon et une fille, sinon c'est pas drôle) courir main dans la main, vêtus de blanc (immaculé?) au milieu d'un champs...On ne peut pas s'empêcher de rire face à cette illustration médiocre de Adam et Eve au paradis. Mais la farce continue, en voyant ces deux êtres innocents courir vers cet arbre majestueux d'un blanc lumineux, ahhhh l'Arbre de vie (mentionné dans la Genèse, symbole de l'immortalité mais aussi la force de la vie et son origine)
Ça frôle le prosélytisme là! Ce film n'aurait pas du s'appeler « Prédictions » mais prédications!
Alors pour conclure, je dirais que ce film commence bien mais finit par prendre une direction que je ne partage pas. Ce film pourrait être un bon film de propagande pour la Scientologie ou autres mouvements religieux ou sectaires!
Pour finir, deux critiques qui résument mon avis:
Celle-ci va faire plaisir à Syco ^^
"Deux belles scènes d'accidents (...) aux effets spéciaux spectaculaires, puis le film-catastrophe se transforme en catastrophique bondieuserie "shyamalanesque".(Télérama).
« Un idéal religieux pour " béni-oui-oui ", caricatural et imbécile » (Chronic'art)
d'hystérie collective sur fond de fin du monde (Armageddon), sans compter sur ces hommes mystérieux venus d'ailleurs, vêtus de noir, qui posent des petits cailloux à longueur de temps...Bien évidemment on se doute bien qu'ils sont responsables de cette situation (là on tombe un peu dans X files).
Parenthèse: pourquoi dans les films catastrophes, les scénaristes s'imaginent indubitablement que la fin du monde est synonyme de pillages, panique, vols, violence...de la part de la population? L'espèce humaine y est toujours illustrée de façon hystérique avec un comportement primitif! Les scénaristes devraient de temps en temps innover de ce côté là et imaginer que face à un tel évènement, la populace montrera un peu plus de compassion face à son prochain et à leur fin commune!
Voilà, ça aussi c'est dit!
Donc nous y voilà, la fin du monde est là...mais voilà t'y pas que les hommes « Rosewell » vêtus de noir décident de sauver quelques élus triés sur le volet (comme par hasard le fils du héros), de les emmener dans leurs vaisseaux de l'espace pour sauver l'espèce humaine et de recommencer tout à zéro! C'est bien aimable de leur part! Et c'est surtout là que commence à poindre le côté divin du film.
Mais l'apothéose de ce film c'est quand même la fin, quand les enfants élus sont transportés sur une autre planète...De voir ces deux enfants (un garçon et une fille, sinon c'est pas drôle) courir main dans la main, vêtus de blanc (immaculé?) au milieu d'un champs...On ne peut pas s'empêcher de rire face à cette illustration médiocre de Adam et Eve au paradis. Mais la farce continue, en voyant ces deux êtres innocents courir vers cet arbre majestueux d'un blanc lumineux, ahhhh l'Arbre de vie (mentionné dans la Genèse, symbole de l'immortalité mais aussi la force de la vie et son origine)
Ça frôle le prosélytisme là! Ce film n'aurait pas du s'appeler « Prédictions » mais prédications!
Alors pour conclure, je dirais que ce film commence bien mais finit par prendre une direction que je ne partage pas. Ce film pourrait être un bon film de propagande pour la Scientologie ou autres mouvements religieux ou sectaires!
Pour finir, deux critiques qui résument mon avis:
Celle-ci va faire plaisir à Syco ^^
"Deux belles scènes d'accidents (...) aux effets spéciaux spectaculaires, puis le film-catastrophe se transforme en catastrophique bondieuserie "shyamalanesque".(Télérama).
« Un idéal religieux pour " béni-oui-oui ", caricatural et imbécile » (Chronic'art)
Quand un cinéaste comme Alex Proyas, l'auteur de "The Crow" et "Dark City", réalise un film de science-fiction sur fond de fin de monde, on ne peut rester indifférent si on aime ce genre de sujet...
L'intrigue est passionnante : un chercheur en astrophysique (Nicolas Cage, égal à lui-même) découvre qu'il y a 50 ans les élèves d'une école primaire ont enterré dans une capsule en ciment des lettres à destination des jeunes d'aujourd'hui. Le hic, c'est que parmi ces lettres l'une d'entre elle n'est qu'une série de chiffres comportant les dates des principales catastrophes jusqu'à nos jours...
ATTENTION JE DEVOILE UN PEU LE FILM !
NE LISEZ SURTOUT PAS SI VOUS AVEZ ENVIE DE LE VOIR !
Grosse surprise avec la dernière oeuvre de Proyas : la violence ! Cette grosse production hollywoodienne (en apparence seulement) est bien éloignée d'" IRobot" tant le réalisateur australien ne cède à aucunes concessions. L'ambiance (crépusculaire) de ce drame est sombre à souhait : certes ce n'est pas "Dark City" au niveau de la lumière, mais d'une certaine manière ça va beaucoup plus loin dans l'angoisse... Jusqu'à la fin il n'y a aucun compromis (c'est le moins que l'on puisse dire...) !
Le réalisateur nous livre un blockbuster aux accents de thriller métaphysique : dans un cours d'astrophysique, le personnage de Cage, désabusé, pose la question de savoir si l'Univers a un sens ou pas. La polémique qui est née de ce film (en gros, ce serait une oeuvre de scientologues/raëliens/cathos new age...) montre (selon moi) que beaucoup de gens n'ont pas compris le sujet... car "Prédictions" n'est surtout pas un long-métrage à message ! Le suspens du film tient dans son questionnement : notre civilisation est-elle le produit d'une volonté supérieure, du hasard, voir d'une combinaison des deux ?
Le final, spectaculaire et en même temps intimiste (!), nous révèle, bien sûr, que la réalité est probablement plus complexe que ce que nous croyons, et que science et religion ne sont pas forcément antagonistes... Quand on étudie la symbolique des cavaliers de l'Apocalypse et de l'Eden...
Proyas, l'un des derniers auteurs de science-fiction à ne pas tomber dans le cynisme hollywoodien... Quel pied !
Le final, spectaculaire et en même temps intimiste (!), nous révèle, bien sûr, que la réalité est probablement plus complexe que ce que nous croyons, et que science et religion ne sont pas forcément antagonistes... Quand on étudie la symbolique des cavaliers de l'Apocalypse et de l'Eden...
Proyas, l'un des derniers auteurs de science-fiction à ne pas tomber dans le cynisme hollywoodien... Quel pied !